L'église Saint-Pierre
La première église de Bazoches s’écroula presque entièrement en 1541. De cette primitive église ne restera que le portail de style roman (12e siècle) encore visible aujourd’hui.
Elle est reconstruite complètement vers 1673 ; mais le 12 décembre 1761 juste après une cérémonie de baptême, le clocher s’effondre.
Il est reconstruit en 1773. Au 19e siècle, il est finalement décidé de le déplacer et d’adjoindre des nefs latérales car le curé se plaint de l’étroitesse du lieu par rapport au grand nombre de paroissiens : 1300 habitants sans compter ceux des villages alentours en 1789
Le saint patron de l’église étant Pierre, la fête patronale de Bazoches a lieu le dernier dimanche de juin.
L'église est ouverte de 10h à 18h.
L’Eglise Saint-Hilaire au lieu-dit Courtoulin
En 815 : L’existence de la paroisse de Courtoulin est attestée : Curtis Dolteni. C’est probablement un certain Dotlenus qui est à l’origine du défrichement.
Cette paroisse dépendait de l’abbaye de St Germain des Prés (les renseignements ont été trouvés dans l’inventaire appelé polytique des biens de St Germain). Les domaines appartenant à St Germain étaient très nombreux dans le Perche.
Courtoulin était constituée de terres arables et de prés.
Elle était exploitée par des colons (statut personnel intermédiaire entre l’homme libre et l’esclave) qui travaillaient trois jours par semaine pour l’abbaye.
On connaît comme colon : Gombertus.
Après les invasions normandes s’installe la famille de Surmont. Sous le règne de Saint-Louis, Guillaume de Surmont donne la présentation de l’église à l’Hôtel Dieu de Mortagne.
C’est le chapelain de cet établissement qui nomme désormais le curé de Courtoulin jusqu’à la Révolution.
A cette époque là, il y a une centaine d’habitants à Courtoulin. Dès le concordat (1801) il n’y a plus de curé à Courtoulin.
L’église, qui renferme un mobilier intéressant est accessible pour le public sur rendez-vous.
Panneau en bois (classé MH) témoigne de la période révolutionnaire sous Robespierre.
Inscription : « Le peuple français reconnoît l’Être suprême et l’immortalité de l’âme ».